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DOCUMENTAIRE VENDANGES : 5 QUESTIONS AU RÉALISATEUR PAUL LACOSTE

Car le documentaire Vendanges sort sur grand écran ce mercredi 21 septembre. Rencontre avec le réalisateur Paul Lacoste.
1) Avec un tel titre, on pourrait s’attendre à un film sur les vendanges. Pourtant, le vin est très peu évoqué et semble n’être qu’un prétexte pour aborder le vrai sujet de votre film : la précarité. Pourquoi avoir choisi les vignes comme décor ?
Paul Lacoste : « Il y a dix ans, j’ai tourné un documentaire intitulé Un an dans les vignes. Pendant le tournage, j’ai eu l’occasion de découvrir une équipe de vendangeurs saisonniers. J’ai trouvé que le contexte des vendanges était idéal pour aborder le thème de la précarité, même si on la retrouve dans beaucoup d’autres domaines professionnels. Le cadre et le paysage ont également joué un rôle important dans ma décision : dans les vignes, la nature est tellement belle, que je trouve qu’elle rend la fragilité de l’homme encore plus flagrante ».
2) Le documentaire est entièrement tourné au Domaine Plageoles, à Gaillac. Pourquoi ce choix ? Comment avez-vous approché les vendangeurs saisonniers une fois sur place ?
P.L : « J’ai choisi Gaillac car j’ai quelques amis dans la région. J’ai donc fait passer un petit casting « sympathique » aux vignerons du coin. Il me fallait des vignes « filmables », autour desquelles je puisse facilement tourner. Il fallait aussi que le vigneron accepte de me laisser filmer son exploitation, alors que je ne faisais pas de film sur son domaine à proprement parler. Enfin, je voulais un vigneron à la fois exigeant et humain avec les saisonniers.
Quant aux vendangeurs, je les ai rencontrés le matin du départ, dans le camion qui nous emmenait au domaine. C’était donc une surprise totale. Bien sûr, ils savaient qu’ils allaient être filmés. Mais pas vraiment à quelle sauce ils allaient être mangés. Moi-même, je ne savais pas du tout comment j’allais traiter mon sujet et ce que j’allais obtenir d’eux. Cela a mis un peu de temps, mais nous avons fait connaissance petit à petit et ils ont réalisé que mon documentaire était avant tout un projet humaniste et que je n’allais pas les trahir en déformant leurs propos. »
3) Dans votre documentaire, la motivation principale qui semble pousser les vendangeurs à revenir dans les vignes chaque année est la paye… Est-ce qu’il y en d’autres ?
P.L : « C’est vrai que l’apport financier prime sur toute le reste pour la plupart de ces personnes. Mais les motivations varient aussi selon les profils et peuvent correspondre à différentes envies. L’envie de se mettre à l’écart de la société, d’échapper à la solitude. L’envie de renouer avec la terre par amour de la nature aussi, et même parfois par passion du vin. Deux des personnages du film produisent d’ailleurs désormais leur propre vin ! »
4) Quel message souhaitez-vous faire passer à travers votre documentaire ?
P.L : « En fait, j’essaye davantage de répondre à une question : est-ce que la précarité peut créer la solidarité ? C’est l’autre dimension de mon film, et c’est pour ça que les vendanges s’y prêtent parfaitement, même si on voit bien à la fin du film que le vivre ensemble ne dure pas éternellement. Seulement voilà, la réalité est ce qu’elle est. Et c’est ce qui rend la situation d’autant plus belle, car même s’il y a de la poésie dans les vendanges, elles ne permettent pas d’échapper à la solitude indéfiniment ! »
5) Etes-vous familier avec le milieu du vin ? Si oui, avez-vous déjà eu l’occasion d’expérimenter les vendanges en tant que saisonnier ?
P.L : « Absolument. C’est un milieu que je connais bien, car j’ai tourné plusieurs films sur le sujet, ainsi que sur la gastronomie. J’ai des amis vignerons, et j’adore le vin, car je trouve que c’est une forme d’expression de la nature assez extraordinaire. En revanche, je n’ai jamais eu l’occasion de faire les vendanges. Mais je fais du vin sur la terrasse de 4m2 de mon appartement toulousain ! J’ai une petite treille qui produit environ trente grappes de raisin. Quand les fruits arrivent à maturité, mon plus jeune fils les foule au pied, et nous produisons une dizaine de bouteilles avec. Ce qui reste très confidentiel, je vous l’accorde ! »
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